Matera Septembre 2016 di Annelore Hermann, Munich
_Mercredi 15 septembre. L’aéroport de Bari, 19h04.
Je posais mes pieds sur cette terre méditerranéenne avec plein d’idées dans la tête et ma plus belle robe d’été dans ma valise. J’étais venue pour la cérémonie du Premio Energheia.
Les portes coulissantes s’ouvraient, mais personne ne m’attendait avec un panneau indiquant mon nom. J’avais 2 minutes à m’inquiéter et puis une voix d’homme me demandait si j’étais bien Annelore. Il me tendait une liste de 4 noms et photos et sur une parmi ceux, c’était bien mon nom et ma tête. Je confirmais que j’étais bien Annelore et l’homme italien me disait qu’on allait attendre la gagnante israelienne et sa soeur.
Finalement, elles venaient à trois – accompagnées d’une amie et l’espace dans la voiture sur le retour était utilisé jusqu’au dernier centimètre.
Une fois arrivé sur Matera, Francesco nous montrait où nous allions dormir et nous étions toutes émerveillées par cette belle ville pittoresque bâtie sur des rochers.
Felice nous accueillait à l’Université, enfin nous avions une tête avec ce nom que l’on connaissait seulement des mails d’auparavant. „The one and only“, plaisantait Anat, la gagnante d’Israel.
Nous allions dormir dans nos nid douillets cachés dans les grottes pour nous réveiller sous un grand soleil et devant un petit déjeuner luxueux!
Puis nous découvrions les rues et places de Matera et nous rejoignions au Musée Ridola le soir pour la présentation d’un court métrage.
Le lendemain, le grand jour était arrivé. La remise de prix était annoncé depuis très très longtemps pour samedi, 17 septembre. Il était 8 heures du soir, beaucoup d’amateurs de culture italiens étaient venus au jardin du Musée Ridola. Les places entourés par des cyprès et des oliviers étaient rapidement occupées.
Tous les invités attendait le grand moment avec impatience. Ulf Peter Hallberg, l’écrivain suédois qui encadrait le projet en France, me mettait au courant des derniers détails pour la remise de prix.
Finalement, la présentatrice prenait la parole au micro et c’était le début d’un moment très festif. Après la cérémonie pour le prix au sein de l’Italie, c’était à nous quatre: Alejandro Molina Bravo pour l’Espagne, George Yacoub pour le Liban, Anat Varetzky pour l’Israel et moi, Annelore Hermann pour la France. Chacun faisait une petite présentation avant de recevoir avec une immense joie le prix.
Ensuite, de nombreuses photo étaient prises et de nombreuses estomacs avaient faim. Un dîner dans les vieilles rues de Matera bordait cette belle soirée.
Le lendemain, nous prenions tous ensemble encore une dernière fois le petit déjeuner sur la terrasse de Vicenzo.
Matera est l’endroit parfait pour la remise d’un prix littéraire grâce à son caractère artistique et cela restera un superbe souvenir pour nous tous. Merci beaucoup de ce chaleureux accueil, je reviendrai avec plaisir!